La Jeunesse Écolo
La viande est-elle vraiment une menace pour la planète ?
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La viande c’est quoi ?
L’équilibre de l’homme permet un équilibre de la nature, cette affirmation n’est malheureusement pas souvent appliquée et c’est le cas pour la viande. De nos jours, la quantité de consommation de viande touche plusieurs sujets sensibles comme l'économie, la santé ou encore l’environnement, ce qui remet constamment en question la nature de son impact. La viande à toujours été un aliment excessivement absorbé par une majeure partie de la population mondiale. Durant les trentes glorieuses une ère s’installe celle “du bonheur de la consommation”, synonyme de modernité et de prospérité la consommation de viande va à son tour doubler et devenir un aliment essentiel dans le repas des français. De l’ére Homo erectus à nos jours la viande à communément été le centre de l’alimentation des hommes, non pas seulement par son gout mais aussi par ses nombreux apports alimentaires prouvé scientifiquement. Riche en protéine, fer et vitamines tel que le B12, la viande à laisser place au développement du cerveau de l’Homo Erectus et continue d’apporter l’approvisionnement énérgétique nécessaire à l’homme.
Surconsommer ?
Mais toutes composantes démesurément consumées amène sans intermédiaire un impact négatif. Ce propos à très vite été confirmé sur plusieurs étendues. Ceci a occasionné une baisse très évidente de plus de 12% durant cette dernière décennie de la consommation de viande d’après un rapport de l’ étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). Malgré cette baisse ce taux n’est qu’une faible proportion en vue des statistiques visionnées pour les prochaines années. Celle-ci pourrait croître de 13% d’ici 2028 en vue de l’augmentation grandissante de la population mondiale mais aussi du fait de la longévité du temps de vie de l’humain.
Quant est t‘il de la planète bonne nouvelles ou pas ?
A vrai dire, une surconsommation ne fait jamais bon ménage avec l’environnement et la viande n’y échappe pas.
La viande, et la viande rouge spécifiquement, est l’un des aliments qui impact le plus l’environnement en termes de production.
Malgré que sa consommation calorique mondiale ne représente que 18%, cette dernière à l’une des plus vastes émissions dans le secteur alimentaire. De manière plus concise, l'élevage “produit beaucoup de gaz à effet de serre pour finalement remplir seulement une partie de notre assiette”.
Mais d'où vient cette pollution ?
Élever des animaux demande énormément de ressources et d’espaces. L'élevage d’animaux représente à lui même 1⁄4 de la superficie terrestre. Ceci va bien évidemment se produire au détriment de nombreuses forêts et espaces verts qui vont se sacrifier pour un espace adapté à ce type d’activité. Chaque année 13 millions d'hectares sont transformés en champs. La destruction de forêts dégage énormément de carbone conservé dans les arbres, ce qui naturellement pollue.
Ce n’est pas seulement un espace vert de plus qui disparaît mais le produit de la destruction de la biodiversité qui sont la source même du bon fonctionnement de la terre.
Nourrir des animaux pollue considérablement, puisque les agriculteurs utilisent copieusement des engrais générant du CO2, pour accélérer la pousse des herbes permettant de les alimenter.
Les animaux lors de leur phase de digestion émane une grande quantité de méthane. Il s’agit d’un puissant gaz qui possède un pouvoir de réchauffement 80 fois plus puissant que celui du CO2.
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L’énergie un grand enjeu agricole ?
Tout d'abord il est important de souligner que ce n’est pas la viande qui est polluante en elle-même mais bien la manière dont elle est produite. Les cultivateurs utilisent l'énergie directe (combustibles, électricité, carburants, etc.) comme indirecte (fabrication et transport des intrants jusqu’à l’exploitation).
Ce carburant est extrêmement utilisé par les agriculteurs. En un an, le relevé énergétique s'élève en moyenne à 12 000 euros, à savoir 2 fois plus qu’il y a 20 ans. Au niveau global, l'exploitation énergétique s'élève à 3,2 milliards d’euros.
Il aussi très important de noter que l’agriculture représente 3% de la consommation énergétique derrière l’industrie (19%) ou encore le transport (23%).
En 2020, avec un taux de 21% d’émission de gaz à effet de serre, l’agriculture se place cinquième.
Les viandes, toutes le même impact ?
Il y a différents types de viandes, cela amène bien évidemment un impact énergétique différent. Le type d’agriculture, le mode d'élevage ou tout simplement le type de viande influencent beaucoup l’émission de gaz de cette viande.
Poulet ? Bœuf ? Veau ? Quelle est la viande qui demande le plus d’eau ou au contraire la plus durable ?
Et si on faisait un classement ?
On peut voir d’après l’image que la viande rouge qui consomme le plus d’eau est le bœuf :
1kg de viande → 15415 litre d’eau
1kg de mouton → 8763 litre d’eau
1kg de porc → 5988 litre d’eau
1kg de poulet → 4325 litre d’eau
Solutions ?
Des solutions il n’en manque pas et peuvent même être classées en plusieurs catégories.
D'un point de vue énergétique, les agriculteurs peuvent employer plusieurs pratiques pour une agriculture plus agréable.
→ L’un des premiers points les plus évidents c’est l'utilisation massive d'énergie renouvelables comme l'énergie solaire thermique notamment de par les panneaux photovoltaïques, pour la production d'électricité ou pour le captage et le traitement de l’eau. On a également la biomasse qui permet de créer de la chaleur.
Une autre pratique très intéressante c’est la méthanisation de produits agricoles, alors ce procédé permet de créer une énergie renouvelable appelée la Biogaz à partir de la détérioration de matière organiques par des bactéries et sans oxygène. Pour l'agriculture, elle peut avoir le rôle d’engrais naturel et peut être convertie d’azote organique en azote minéral pour une meilleure assimilation des plantes.
→ Il est aussi possible de réduire la consommation énergétique de part plusieurs actions. On peut transformer une énergie perdue en énergie profitable comme avec la chaleur de condensation. Il est bien évidemment beaucoup plus commode de stocker les ressources employées comme l’eau chaude.
→ Plusieurs autres tips peuvent être à la disposition des agriculteurs et peuvent petit à petit améliorer cette pratique. On a l'utilisation des excréments animaux pour en faire de l’engrais naturel, lorsqu’ils sont répandus à bon dosage permettent d’économiser des engrais et donc indirectement de diminuer le gaz à effet de serre.
→ Pour diminuer l’emprunt de carbone, on peut limiter l’importation d’aliments pour animaux mais aussi l’importation de viandes en général. → Il y a également la méthode Carbon Agri, ce plan d’action vise les agriculteurs dévoués à une agriculture plus soutenable et saine. Elle
s’appuie sur des outils CAP’2ER® de niveau 2 avec une mesure d'accompagnement des producteurs. Elle accompagne les agriculteurs tout au long du processus pour réduire le mieux possible leur emprunt de carbone. Pour certifier leur statistiques environnementales plusieurs instituts comme le CNIEL, l’Institut de l’élevage ou encore la Confédération Nationale de l'Elevage se sont regroupés pour développer cette méthodologie. On peut facilement reconnaître si une production fait partie de cette affiliation de par leur label. Une stratégie est bien évidemment mise en place par Carbon sur 6 axes bien distincts pour atteindre le plus efficacement possible leurs objectifs. Valoriser la recherche et l’innovation pour produire autrement ou encore assurer un haut niveau d'éco responsabilité, peuvent être annoter.
Il est en outre important de souligner que cette association a mis en œuvre de nouvelles aides en juillet 2022, elle concerne plus particulièrement les propriétaires bailleurs qui pourront bénéficier des primes comme la CEE (Certificat D’économie d'Énergie) par geste ou la CEE coup de pouce rénovation performante. Elles permettent de manière plus concise de bénéficier d’aides financières qui soutiennent les investissements effectués par le producteur pour une agriculture plus verte.
→ Pour les animaux on peut de même faire en sorte de trier les aliments qui pourraient limiter le plus possible l’émission de méthanes. On des aliments comme des aigues ou des protéines microbiennes pour les vaches.
Peut-on faire mieux ?
Bien sûr !! Nous en tant que consommateurs pouvons y participer avec bien évidemment une consommation de viande qui devrait être moindre. Cela permettra non seulement de soutenir une agriculture plus verte mais va aussi apporter l’apport alimentaire qu’il faut pour le corps humain. Car pour rappel un excès de consommation de viande peut devenir très novice à l’humain et sera plus susceptible de contracter des maladies tels que le diabète de type 2 ou encore le cancer de l’intestin. Tout est donc une histoire d’équilibre alimentaire pour une meilleure vie. Plusieurs régimes peuvent être adoptés: le régime végétarien,flexitarien,vegan.... Tant de régimes qui peuvent faire des
économies au niveau de l’émission de gaz à effet de serre. C’est ce que le GIEC (l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement), à statuer :
Régime vegan → environ 8 gigatonnes de CO2 économisées par an. Régime végétarien → environ 6 gigatonnes de CO2 économisées par an.
L’équipe lJE La Jeunesse Écolo