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Blocus, manifestation, quel est l’objectif des Écologistes ? 

“ On nous traite d'éco terroristes. Nous sommes simplement des jeunes anxieux qui agissons par amour des générations actuelles et à venir”, c’est ce qu’un jeune porte garant des militants "Dernière rénovation” à souligner, ce mercredi 3 Novembre devant l'assemblée nationale. Blocus sur les routes, dégradation de la voie publique, manifestations… Les militants écologistes du groupe "dernière rénovation” ont fait énormément parler d’eux ce mois-ci avec un but unique :la sensibilisation au réchauffement climatique. Ces actions ont été menées par de jeunes militants, ce qui n’est pas passé inaperçu par les médias. Mettre le réchauffement climatique au centre des débats est leur objectif premier, pour cela diverses actions ont été menées.

 

Un mois de novembre très mouvementé sur les routes 

 

Ce mercredi 3 Novembre, les militants de l’action “dernière rénovation” se sont regroupés devant l'assemblée nationale pour bloquer la circulation du Quai d'Orsay. Ce regroupement décisif leur a permis de tenir une de leur action planifiée de manière minimaliste. Peu après que le feu soit passé au rouge, les militants se sont jetés au sol devant les voitures arrêtées pour former un bloc solide. À l’aide d’un superglue les militants ont chacun d’entre eux collés une main au sol pour rendre la tâche beaucoup plus laborieuse pour les forces de l'ordre. Cette opération a valu l’arrêt pendant plus de deux heures de dizaines de voitures ce matin même et donc indirectement le retard de plusieurs automobilistes à leurs travail. 

Le fondement même de tout bruit de la part des militants c’est l’envie de se faire entendre par le gouvernement et de lui faire comprendre un peu plus l’enjeux réel du réchauffement climatique. Ils désirent en outre une rénovation thermique de tous les bâtiments de France d’ici 2040. Cette amélioration des bâtiments pourraient en plus répondre à d'autres  enjeux comme l’amélioration de la qualité de vie des Français ou encore soutenir le pouvoir d’achat.

 

Cette action à très vite suscité la colère de la part des nombreux automobilistes qui chacun d’entre eux en sont venue a essayé de dégager la route à leur manière. Quelques minutes plus tard, les forces de l'ordre sont intervenues pour arranger la situation du périphérique. 

Ce n’est bien évidemment pas le premier regroupement que les écologistes ont effectué. Dès juin 2022 ce regroupement se fera connaître en bloquant le périphérique à hauteur de porte d’Italie. Comme les autres attroupements, les forces de l'ordre vont intervenir et évacuer très vite les lieux. Un des automobilistes à par ailleurs été interrogé quant à son opinion face à cette situation. Il explique qu’il est assez sensibilisé par ce sujet environnemental mais constate que ce genre d’actions”ne va rien résoudre”.

 

Des axes comme la A6 ont expérimenté ces blocages. La journée de la rentrée scolaire du lundi 7 novembre, a connu une situation similaire. Elle à pris place dans l’une des axes les plus fréquentés du boulevard périphérique ce qui a rendu la circulation très dense, et le passage pratiquement impossible.

Plusieurs personnalités publiques ont montré leurs soutiens. Notamment les députés de la Nupes d’EELV : Cyrielle Chatelain, Sandrine Rousseau, Julien Bayou ou encore Éva Sas ont pris part à cette organisation. Il ont été d’ailleurs la source de la réforme du projet de financement de 12 milliards d’euros pour la rénovation thermique des logements. Mais la mesure 49.3 que va éventuellement mettre en place le gouvernement pourrait remettre en cause cette réforme financière.

 

“Obstruction à la circulation” pour les militants

 

Cette gêne de la voie publique n’est bien sûr pas sans conséquences. Au yeux de la justice, ces militants pourraient payer cher. Le fait d’empêcher la fluidité de la circulation avec quelconque objet, c’est risquer deux ans de prison et 4800 euros d'amendes.  

Le code de la route le stipule d’ailleurs : "Toute personne coupable de l'une des infractions prévues au présent article encourt également la peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle".

De par ces circonstances les députés en commission ont mis en place une amende forfaitaire de 800 euros pour délit d’entrave à la circulation routière. 

Mais ce ne sont pas les seules à pouvoir avoir de grands ennuis, les automobilistes qui sont venues s’entremettre avec les militants de manière violente peuvent aussi être punies. "Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros", statue le code pénal. Si la violence est aggravée l'amende peut aller jusqu'à 100.000 euros avec 8 ans de prison.  

 

D’autres actions à venir ?

 

La perturbation routière ne fait partie que d’une minime action que les militants ont réalisée puisque ces derniers ont déployé plus de 5O actions qu’ils souhaitent réaliser à l’avenir. Déranger les places publiques comme les aéroports, les théâtres ou encore verser de la peinture sur une place publique, l'inspiration ne manque pas.

"Il y a une violence qui monte parce que c'est leur avenir qui est remis en cause", c’est ce que la députée Sandrine Rousseau à déclaré réclamant ouvertement son soutien à ce mode de pratique. Cette dernière propose même une solution et explique : "Et aujourd'hui, plutôt que d'envoyer pléthore de gendarmes et de policiers pour intimider ces mouvements-là, écoutons-les".

L’équipe lJE La Jeunesse Écolo 

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